...sont réputées pour le bon goût du maître de maison.
Et oui, le 14 juillet les expats sont invités à l'ambassade pour retrouver la communauté française (apparement autour de 3000 personnes) présente au Cambodge.
Petit résumé des épisodes précédents (surtout destiné à moi même) avant de poursuivre :
Fanny et Cédric qui me rende visite devaient continuer leur voyage avec la Thaïlande, après quelques temps à Phnom Penh, Siem Reap et un week end tous ensemble à Kampot (oui en cliquant sur le lien vous verrez que je ne me lasse pas de cette blagounette...). Finalement ils ont changé leur planning puisque la demoiselle a décidé de rester 3 semaines au Cambodge pour travailler chez Bophana, le centre de ressources audiovisuelles dont j'ai déjà parlé. Du coup Cédric prolonge un peu pour pouvoir être la le 14 juillet avant de tailler la route vers Bangkok.
Vous n'en avez rien à faire ? Probablement, mais comme ce blog me sert aussi de journal de bord, vous êtes obligé de supporter !
Tout ça pour expliquer la présence des 2 énergumènes sur les photos à l'ambassade (eh ben...). Photos qui sont d'ailleurs presque toutes floues ou ratées. Et oui, la réception de l'ambassadeur manquait de Ferrero Rocher (ce qui est un scandale d'ailleurs, je suis allé me plaindre), mais ne manquait pas d'alcool...
2 anecdotes pour finir :
- Il y avait un groupe khmer qui jouait des morceaux internationaux. Laissez moi vous dire que Sarbacane (de ce cher Francis Cabrel) avec l'accent, ça vaut son pesant de cacahuètes.
- Fanny, qui n'avait pas bu que de l'eau ferrugineuse, a proposé Hakara (mon boss) d'aller dans la piscine privée de l'ambassade et a commencé à lui déboutonner la chemise. Une note sur 20 pour la crédibilité ? Bon, ça m'a bien fait marrer quand même !
mercredi 29 août 2007
mardi 28 août 2007
20070630 - Battambang
Battambang est la 2ème ville du pays (probablement bientôt détrônée par Siem Reap), mais on se croirait un peu comme à Vientiane dans une bourgade de province. C'est petit, il n'y a quasiment pas de restaurants, aucun immeuble de plus de 4 ou 5 étages, et peu de routes goudronnées.
C'est du coup apaisant par rapport à Phnom Penh et la ville est très agréable à visiter à pied, notamment pour ses vieilles maisons coloniales.
A la campagne...
On est parti dans la campagne environnante avec un chauffeur de moto dop parlant un français impeccable et avec des anecdotes de vieux combattant : "J'ai survécu à 5 régimes politiques... En 1975... Quand j'étais à la frontière vietnamienne..." et blablabla. T'apprends pas mal finalement avec des vieux bonhommes comme ça.
Au programme de la balade, le bamboo train pour commencer. Je m'attendais à un attrappe touriste genre le bamboo rafting en Thaïlande, mais pas du tout c'était génial ! Il s'agit de roues posées sur des rails, avec une sorte de planche composée de tiges de bambous posés dessus.
Les Khmers s'en servent réellement pour rallier différents villages dans les campagnes. RFF aurait pas mal de taf ici vu l'état du réseau : des rails complètement tordus, des trous au niveau des jonctions, et... une seule voie.
Question à 1000 riels : comment fait-on quand quelqu'un arrive en face ?
Facile, celui qui a le moins de poids sur sa planche de bambou démonte son attirail. Vu qu'on avait 2 motos sur la nôtre on a gagné tous nos duels ! Un exemple d'adversaire dépité...
Le plus intéressant et le plus beau reste les paysages : la province de Battambang est le grenier à riz du Cambodge, il y a donc des rizières à perte de vue. Que ce soit sur la moto ou sur le bamboo train, les scènes sont magnifiques surtout en cette période d'arrachage/repiquage.
2 vestiges de l'époque Angkorienne (qui ne cassent pas 3 pattes à un canard...) nous ont quand même permis de surplomber la campagne et d'admirer l'étendue de ces rizières.
Après Fauchon et les patisseries au chocolat...
J'ai attaqué un cours de cuisine à Battambang ! Pas le même prix attention. Excellent ce cours : comme d'habitude tu goutes les plats que tu as cuisiné, mais la tu vas aussi au marché avec le "cuisto". J'adore les marchés dans tous ces pays d'Asie : c'est complètement désorganisé, ça grouille de partout, il y a des dizaines et des dizaines de produits inconnus... On a donc achété les légumes dont on avait besoin pour préparer nos plats...
...ainsi que la viande et le poisson. Oui, tout traine un peu à même le sol, sans réelle protection, avec les morceaux que tu veux (je vous évite la photo avec les intestins sinon mon blog va être interdit au moins de 12 ans). Ca va repousser ou dégoûter certains, moi j'adore le charme que ça donne à ces marchés !! (oui, bon, j'avoue que je n'achète pas ma viande la...).
Et c'est parti pour 3 plats khmers : Lok Lak (des dés de boeufs dans une sauce gluante), une soupe au poulet et aux herbes locales, et un Fish Amok (du poisson revenu dans du lait de coco avec un curry local).
Voila Fanny en pleine action, et un Fish Amok dont le poisson est en train de prendre ses arômes dans le mélange curry/coco.
Zavatta et Pinder n'ont qu'à bien se tenir...
Fin de ce week end avec une représentation de cirque faite par l'association Phare Ponleu Selpak qui s'occupe d'enfants défavorisés et les forment notamment au métiers du cirque. Les représentations se veulent également instructives; celle à laquelle nous avons assisté parlait en l'occurence du problème du SIDA au Cambodge. J'ai également vu pour la 1ère fois un lilliputien : j'ai cru au départ qu'il s'agissait d'un enfant, mais non... Malgré sa taille d'1m20, il avait une trentaine d'année et avait une voix grave. C'est assez étonnant.
Ce que ne montre pas la photo c'est que dans la seconde qui suit, le mec qui saute écrase la corde et se brûle le pied... Pas qu'un peu, il avait une vraie bonne brûlure. Passons, c'était encore une séance de répétition, ils sont maintenant en tournée en Europe (France, Suisse, Allemagne...).
C'est du coup apaisant par rapport à Phnom Penh et la ville est très agréable à visiter à pied, notamment pour ses vieilles maisons coloniales.
A la campagne...
On est parti dans la campagne environnante avec un chauffeur de moto dop parlant un français impeccable et avec des anecdotes de vieux combattant : "J'ai survécu à 5 régimes politiques... En 1975... Quand j'étais à la frontière vietnamienne..." et blablabla. T'apprends pas mal finalement avec des vieux bonhommes comme ça.
Au programme de la balade, le bamboo train pour commencer. Je m'attendais à un attrappe touriste genre le bamboo rafting en Thaïlande, mais pas du tout c'était génial ! Il s'agit de roues posées sur des rails, avec une sorte de planche composée de tiges de bambous posés dessus.
Les Khmers s'en servent réellement pour rallier différents villages dans les campagnes. RFF aurait pas mal de taf ici vu l'état du réseau : des rails complètement tordus, des trous au niveau des jonctions, et... une seule voie.
Question à 1000 riels : comment fait-on quand quelqu'un arrive en face ?
Facile, celui qui a le moins de poids sur sa planche de bambou démonte son attirail. Vu qu'on avait 2 motos sur la nôtre on a gagné tous nos duels ! Un exemple d'adversaire dépité...
Le plus intéressant et le plus beau reste les paysages : la province de Battambang est le grenier à riz du Cambodge, il y a donc des rizières à perte de vue. Que ce soit sur la moto ou sur le bamboo train, les scènes sont magnifiques surtout en cette période d'arrachage/repiquage.
2 vestiges de l'époque Angkorienne (qui ne cassent pas 3 pattes à un canard...) nous ont quand même permis de surplomber la campagne et d'admirer l'étendue de ces rizières.
Après Fauchon et les patisseries au chocolat...
J'ai attaqué un cours de cuisine à Battambang ! Pas le même prix attention. Excellent ce cours : comme d'habitude tu goutes les plats que tu as cuisiné, mais la tu vas aussi au marché avec le "cuisto". J'adore les marchés dans tous ces pays d'Asie : c'est complètement désorganisé, ça grouille de partout, il y a des dizaines et des dizaines de produits inconnus... On a donc achété les légumes dont on avait besoin pour préparer nos plats...
...ainsi que la viande et le poisson. Oui, tout traine un peu à même le sol, sans réelle protection, avec les morceaux que tu veux (je vous évite la photo avec les intestins sinon mon blog va être interdit au moins de 12 ans). Ca va repousser ou dégoûter certains, moi j'adore le charme que ça donne à ces marchés !! (oui, bon, j'avoue que je n'achète pas ma viande la...).
Et c'est parti pour 3 plats khmers : Lok Lak (des dés de boeufs dans une sauce gluante), une soupe au poulet et aux herbes locales, et un Fish Amok (du poisson revenu dans du lait de coco avec un curry local).
Voila Fanny en pleine action, et un Fish Amok dont le poisson est en train de prendre ses arômes dans le mélange curry/coco.
Zavatta et Pinder n'ont qu'à bien se tenir...
Fin de ce week end avec une représentation de cirque faite par l'association Phare Ponleu Selpak qui s'occupe d'enfants défavorisés et les forment notamment au métiers du cirque. Les représentations se veulent également instructives; celle à laquelle nous avons assisté parlait en l'occurence du problème du SIDA au Cambodge. J'ai également vu pour la 1ère fois un lilliputien : j'ai cru au départ qu'il s'agissait d'un enfant, mais non... Malgré sa taille d'1m20, il avait une trentaine d'année et avait une voix grave. C'est assez étonnant.
Ce que ne montre pas la photo c'est que dans la seconde qui suit, le mec qui saute écrase la corde et se brûle le pied... Pas qu'un peu, il avait une vraie bonne brûlure. Passons, c'était encore une séance de répétition, ils sont maintenant en tournée en Europe (France, Suisse, Allemagne...).
jeudi 9 août 2007
20070626 - Udong, Kampong Chhnang, Pursat
Je pars toute cette semaine en vadrouille dans les provinces du Cambodge pour le recrutement de la future promo avec Nara (le Cambodgien responsable de ce recrutement) et Cédric (l'administrateur IT du CIST). Comment se passe le processus de sélection ?
J'ai pu faire ça à Udong (à 40 km de Phnom Penh), Kampong Chhnang, Pursat et pour finir à Battambang (en cliquant sur la carte vous arriverez à lire quelque chose...).
Comme les épreuves ne durent qu'une demi journée, on avait généralement l'après midi pour visiter un peu avant de reprendre la route. J'ai donc pu visiter Udong, l'ancienne capitale. Accompagné de gamins assez farceurs, Cédric et moi avons grimpé le mont surplombé par des pagodes récentes...
...ou datant du XVIème siècle quand Udong était la capitale du pays.
Chose rare au Cambodge, je me trouve sur une "montagne" (j'admets, c'est un bien grand mot...), et j'ai donc une vue sur les environs : beaucoup de rizières bornées de palmiers, un Wat imposant, et un charnier (c'est-à-dire un lieu de massacre des Khmers rouges, il reste aujourd'hui tous les os des personnes tuées...).
Et pour finir cette visite d'Udong, je n'ai pas pu m'empêcher de passer un peu de temps avec les gamins en prenant des photos toutes plus idiotes les unes que les autres...
Suite de l'aventure des examens écrits le lendemain à Kampong Chhnang, tout près du Tonlé Sap (le lac que vous voyez sur la carte). Cette fois ci les écoles étaient extrèmement loin du centre de la ville, il a fallu faire 40 km de moto sur des routes en terre battue mais ma foi en assez bon état. Un peu tape cul, mais c'est tellement sympa de traverser la campagne à travers les rizières, de voir les paysans avec leurs chars à boeufs... Tout ça en pleine saison d'arrachage et de repiquage des plants de riz.
Kampong Chhnang en elle-même est une ville assez paisible qui vient bien grâce à la proximité du Tonlé Sap qui lui apporte beaucoup de poissons et de bateaux transportant des marchandises. Le coin le plus agréable se situe justement sur les quais, où des gens vivent soit sur des villages flottants qui se déplacent en fonction du remplissage du lac...
...soit sur des maisons en bois sur piloti. Sur la photo, l'eau est encore basse puisque la saison des pluies débute doucement, mais en septembre il y aura probablement presque 10 mètres d'eau supplémentaire.
C'est également une région de production de piment, et on voit un peu partout dans les rues des Cambodgiens les faire bouillir avant de les étendre pour les faire sécher (la clope au bec n'étant pas dans les us et coutumes de tous...).
Petite pause pour ceux qui n'ont jamais mis les pieds en Asie : sur la photo précédente, les 2 personnes sont dans une position qui paraît difficile à tenir sur la durée (accroupis et avec les pieds plats sur le sol), mais en réalité c'est une position de détente pour eux, ils peuvent tenir une éternité comme ça ! Ca m'avait énormément marqué en Chine (et maintenant au Cambodge et au Laos) : les gens n'attendent pas assis, mais dans cette position. A Guilin, les Chinois attendaient des heures comme ça dans la rue avec un papier proposant leurs services pour n'importe quel petit boulot. Essayez, il faut être sacrément souple et ce n'est habituellement pas très agréable pour les occidentaux.
Cadeau bonus, une photo que j'aime beaucoup !
Suite du voyage avec un passage éclair à Pursat, ville sans réel charme, pour mes dernières épreuves à surveiller. On a ensuite pris la route de Battambang où ma présence n'est plus nécessaire pour surveiller. Mes 2 compagnons de voyage vont poursuivre leur tour du Cambodge par Siem Reap et Kampong Thom de l'autre côté du Tonlé Sap, avant de revenir sur PP.
Je profite d'être à Battambang pour y passer le week end et découvrir la région, mais aussi et surtout pour retrouver Fanny qui sort d'une retraite de méditation de 12 jours !
To be continued...
- Les élèves passent un concours d'entrée avec 3 épreuves : maths, logique et anglais. A noter qu'au bout de 2 ans d'existance, le CIST a le 3ème plus important processus de recrutement du Cambodge, près de 1300 élèves vont passer le concours d'entrée.
- Un peu plus de 400 élèves sont sélectionnés et vont passer un entretien oral avec des personnes du staff.
- Et pour finir, environ 200 vont devoir passer à travers les mailles d'une enquête sociale. L'objectif est de sélectionner ceux qui n'ont pas les moyens de se payer des études, qui sans le CIST vont rester dans leur campagne pour travailler dans les rizières.
J'ai pu faire ça à Udong (à 40 km de Phnom Penh), Kampong Chhnang, Pursat et pour finir à Battambang (en cliquant sur la carte vous arriverez à lire quelque chose...).
Comme les épreuves ne durent qu'une demi journée, on avait généralement l'après midi pour visiter un peu avant de reprendre la route. J'ai donc pu visiter Udong, l'ancienne capitale. Accompagné de gamins assez farceurs, Cédric et moi avons grimpé le mont surplombé par des pagodes récentes...
...ou datant du XVIème siècle quand Udong était la capitale du pays.
Chose rare au Cambodge, je me trouve sur une "montagne" (j'admets, c'est un bien grand mot...), et j'ai donc une vue sur les environs : beaucoup de rizières bornées de palmiers, un Wat imposant, et un charnier (c'est-à-dire un lieu de massacre des Khmers rouges, il reste aujourd'hui tous les os des personnes tuées...).
Et pour finir cette visite d'Udong, je n'ai pas pu m'empêcher de passer un peu de temps avec les gamins en prenant des photos toutes plus idiotes les unes que les autres...
Suite de l'aventure des examens écrits le lendemain à Kampong Chhnang, tout près du Tonlé Sap (le lac que vous voyez sur la carte). Cette fois ci les écoles étaient extrèmement loin du centre de la ville, il a fallu faire 40 km de moto sur des routes en terre battue mais ma foi en assez bon état. Un peu tape cul, mais c'est tellement sympa de traverser la campagne à travers les rizières, de voir les paysans avec leurs chars à boeufs... Tout ça en pleine saison d'arrachage et de repiquage des plants de riz.
Kampong Chhnang en elle-même est une ville assez paisible qui vient bien grâce à la proximité du Tonlé Sap qui lui apporte beaucoup de poissons et de bateaux transportant des marchandises. Le coin le plus agréable se situe justement sur les quais, où des gens vivent soit sur des villages flottants qui se déplacent en fonction du remplissage du lac...
...soit sur des maisons en bois sur piloti. Sur la photo, l'eau est encore basse puisque la saison des pluies débute doucement, mais en septembre il y aura probablement presque 10 mètres d'eau supplémentaire.
C'est également une région de production de piment, et on voit un peu partout dans les rues des Cambodgiens les faire bouillir avant de les étendre pour les faire sécher (la clope au bec n'étant pas dans les us et coutumes de tous...).
Petite pause pour ceux qui n'ont jamais mis les pieds en Asie : sur la photo précédente, les 2 personnes sont dans une position qui paraît difficile à tenir sur la durée (accroupis et avec les pieds plats sur le sol), mais en réalité c'est une position de détente pour eux, ils peuvent tenir une éternité comme ça ! Ca m'avait énormément marqué en Chine (et maintenant au Cambodge et au Laos) : les gens n'attendent pas assis, mais dans cette position. A Guilin, les Chinois attendaient des heures comme ça dans la rue avec un papier proposant leurs services pour n'importe quel petit boulot. Essayez, il faut être sacrément souple et ce n'est habituellement pas très agréable pour les occidentaux.
Cadeau bonus, une photo que j'aime beaucoup !
Suite du voyage avec un passage éclair à Pursat, ville sans réel charme, pour mes dernières épreuves à surveiller. On a ensuite pris la route de Battambang où ma présence n'est plus nécessaire pour surveiller. Mes 2 compagnons de voyage vont poursuivre leur tour du Cambodge par Siem Reap et Kampong Thom de l'autre côté du Tonlé Sap, avant de revenir sur PP.
Je profite d'être à Battambang pour y passer le week end et découvrir la région, mais aussi et surtout pour retrouver Fanny qui sort d'une retraite de méditation de 12 jours !
To be continued...
dimanche 29 juillet 2007
20070623 - House warming
Une pendaison de crémaillère 2 mois après mon arrivée au Cambodge ça n'a pas vraiment de sens vous allez me dire... Certes, mais c'était surtout une occasion d'inviter tout le staff du CIST chez moi et de les voir un peu en dehors du boulot.
Bonne ambiance, sutout avec les ballons que j'avais acheté... mais pas gonflé ! Ca les a bien amusé pendant 1 heure.
J'en ai profité pour leur faire découvrir de la cuisine non khmer : pâtes carbonara, curry du Bangladesh, crêpes au Nutella ou miel, et fondant au chocolat pour finir. Gros succès de ce dernier d'ailleurs...
Note pour plus tard : les Khmers ne boivent pas d'alcool ou très peu (en dehors des karaokés et des mariages), je me suis donc retrouvé avec un stock pour l'hiver...
Bonne ambiance, sutout avec les ballons que j'avais acheté... mais pas gonflé ! Ca les a bien amusé pendant 1 heure.
J'en ai profité pour leur faire découvrir de la cuisine non khmer : pâtes carbonara, curry du Bangladesh, crêpes au Nutella ou miel, et fondant au chocolat pour finir. Gros succès de ce dernier d'ailleurs...
Note pour plus tard : les Khmers ne boivent pas d'alcool ou très peu (en dehors des karaokés et des mariages), je me suis donc retrouvé avec un stock pour l'hiver...
mardi 24 juillet 2007
20070621 - High Tone à Phnom Penh !!
La fête de la musique existe à Phnom Penh, notamment au CCF (Centre Culturel Français). On a d'abord eu droit à des groupes cambodgiens récents qui étaient apparement connus vu la foule en délire. La musique n'était pas terrible, fade, d'une terrible banalité... Le seul point positif étaient les chorégraphies vraiment marrantes, probablement inspirées des 2 Be 3 ou autre Alliage !
Rien à voir avec la musique rock khmer des années 60 ou 70.
J'ai assité à un festival de court métrage retraçant la vie d'une artiste majeure de cette époque (Ros Sereysothea) et les problèmes qu'elle a eu ensuite avec les Khmers rouges. Sa musique et celle de Sinn Sisamouth (l'artiste masculin principal de cette période) sont vraiment excellentes ! Je ne pensais pas pouvoir autant apprécier un morceau de ce type de musique, surtout en khmer. Je vous ramène quelques CDs dans les bagages, en attendant il y a quelques morceaux ici. Tentez la première en écoute, ça vaut le coup.
A noter d'ailleurs qu'un groupe californien nommé Dengue Fever reprend les chansons de cette époque et marche assez fort (dans les 100 meilleures ventes de CDs en 2005). Ils ont notamment un morceau sur la magnifique BO du film Broken Flowers.
Pour revenir sur la fête de la musique, j'étais un peu déçu de tous ces groupes khmers, et je me préparais à une (nouvelle) fête de la musique plus que moyenne. Et la, grosse surprise, le speaker annonce High Tone !! Complètement improbable, soit c'est une blague, soit j'ai mal compris. Et non, je reconnais le guitariste du groupe qui monte sur scène ! Excellent ce concert sous la pluie battante avec pas mal d'expats en mal de bonne musique live.
PS : pour info, High Tone est un des groupes leader de la scène Dub française.
PPS : oui, les photos ne sont pas terribles, mais la nuit et sous la pluie c'est pas évident...
Rien à voir avec la musique rock khmer des années 60 ou 70.
J'ai assité à un festival de court métrage retraçant la vie d'une artiste majeure de cette époque (Ros Sereysothea) et les problèmes qu'elle a eu ensuite avec les Khmers rouges. Sa musique et celle de Sinn Sisamouth (l'artiste masculin principal de cette période) sont vraiment excellentes ! Je ne pensais pas pouvoir autant apprécier un morceau de ce type de musique, surtout en khmer. Je vous ramène quelques CDs dans les bagages, en attendant il y a quelques morceaux ici. Tentez la première en écoute, ça vaut le coup.
A noter d'ailleurs qu'un groupe californien nommé Dengue Fever reprend les chansons de cette époque et marche assez fort (dans les 100 meilleures ventes de CDs en 2005). Ils ont notamment un morceau sur la magnifique BO du film Broken Flowers.
Pour revenir sur la fête de la musique, j'étais un peu déçu de tous ces groupes khmers, et je me préparais à une (nouvelle) fête de la musique plus que moyenne. Et la, grosse surprise, le speaker annonce High Tone !! Complètement improbable, soit c'est une blague, soit j'ai mal compris. Et non, je reconnais le guitariste du groupe qui monte sur scène ! Excellent ce concert sous la pluie battante avec pas mal d'expats en mal de bonne musique live.
PS : pour info, High Tone est un des groupes leader de la scène Dub française.
PPS : oui, les photos ne sont pas terribles, mais la nuit et sous la pluie c'est pas évident...
20070620 - Sovanna Phum
Sovanna Phum est une association qui a pour but de faire renaître et de préserver les arts vivants de la culture cambodgienne (théâtre d’ombres, danse classique, danse folklorique, théâtre, cirque…) et de les promouvoir auprès d'un public cambodgien et étranger.
Et la le singe, il met le chocolat dans le papier d'alu
J'y suis allé une première fois en avril pour voir un spectacle de théâtre masqué du Reamker.
Attention je fais une parenthèse culture khmère, si vous n'êtes pas intéressé, allez chercher une bière belge ou un carré de chocolat pendant ce temps la, je reviens de suite :
Le Reamker est l’adaptation khmère du Ramayana indien dont on retrouve des illustrations gravées sur les pierres de temples cambodgiens datant du 10ème siècle. Les textes littéraires du Reamker datent eux des 16ème et 17ème siècles.
L'histoire est centrée sur Preah Ream, un prince exilé dans la forêt durant quatorze années. Son épouse Neang Seda est enlevé par le géant malfaisant Krong Reap. Preah Ream se lance à leur poursuite pour tenter de libérer Neang Seda. Après de nombreuses aventures et avec l'aide de l'armée des singes guidée par Hanuman, le prince vainc le géant et sauve sa femme.
Tout un programme comme vous le voyez... C'est vraiment beau, très travaillé, les musiciens qui accompagnent jouent une musique parfaitement dans le ton de la pièce, et ça dure une heure donc on n'a pas le temps de s'ennuyer (oui parce qu'il faut être honnête hein, le même type de pièce en mode péplum de 3h30 je le sens quand même assez mal...).
J'ai particulièrement adoré les enfants qui jouent les singes (en bas à gauche dans la photo ci dessous), ils ont des mimiques géniales !
Carried away by a moonlight shadow...
Rebelote un mois plus tard, mais cette fois-ci pour un spectacle plus varié, avec un peu de cirque, un peu de danse, et une majorité de théâtre d'ombre.
De grands motifs représentant des animaux, principalement des singes, sont dessinés sur de grands pans de cuir. Les acteurs promènent ensuite ces motifs devant ou derrière un rideau éclairé, tout ça accompagné d'un orchestre encore plus complet que lors de la 1ère séance.
Si j'avais un peu plus de temps j'apprendrais bien à jouer un de ces instruments asiatiques. Les sonorités évoquent tellement un autre univers qu'on se sent directement transporté dans l'imaginaire des films sur l'ancienne Indochine.
C'est pour les enfants que c'est terrible. Heureusement qu'ils n'en ont pas.
Dernière séance en date beaucoup plus française, Un air de famille avec Hakara (mon chef) dans le rôle de Bacri.
Les acteurs étaient d'un niveau inégal (un bémol pour l'actrice jouant Jaoui), mais cette pièce est vraiment géniale et j'adore voir quelqu'un que je connais sur scène (n'est-ce pas Loulou ?). On avait préparé un banderole énorme "Hakara on t'aime" histoire de bien lui mettre l'affiche... Excellent résultat d'ailleurs !
Et la le singe, il met le chocolat dans le papier d'alu
J'y suis allé une première fois en avril pour voir un spectacle de théâtre masqué du Reamker.
Attention je fais une parenthèse culture khmère, si vous n'êtes pas intéressé, allez chercher une bière belge ou un carré de chocolat pendant ce temps la, je reviens de suite :
Le Reamker est l’adaptation khmère du Ramayana indien dont on retrouve des illustrations gravées sur les pierres de temples cambodgiens datant du 10ème siècle. Les textes littéraires du Reamker datent eux des 16ème et 17ème siècles.
L'histoire est centrée sur Preah Ream, un prince exilé dans la forêt durant quatorze années. Son épouse Neang Seda est enlevé par le géant malfaisant Krong Reap. Preah Ream se lance à leur poursuite pour tenter de libérer Neang Seda. Après de nombreuses aventures et avec l'aide de l'armée des singes guidée par Hanuman, le prince vainc le géant et sauve sa femme.
Tout un programme comme vous le voyez... C'est vraiment beau, très travaillé, les musiciens qui accompagnent jouent une musique parfaitement dans le ton de la pièce, et ça dure une heure donc on n'a pas le temps de s'ennuyer (oui parce qu'il faut être honnête hein, le même type de pièce en mode péplum de 3h30 je le sens quand même assez mal...).
J'ai particulièrement adoré les enfants qui jouent les singes (en bas à gauche dans la photo ci dessous), ils ont des mimiques géniales !
Carried away by a moonlight shadow...
Rebelote un mois plus tard, mais cette fois-ci pour un spectacle plus varié, avec un peu de cirque, un peu de danse, et une majorité de théâtre d'ombre.
De grands motifs représentant des animaux, principalement des singes, sont dessinés sur de grands pans de cuir. Les acteurs promènent ensuite ces motifs devant ou derrière un rideau éclairé, tout ça accompagné d'un orchestre encore plus complet que lors de la 1ère séance.
Si j'avais un peu plus de temps j'apprendrais bien à jouer un de ces instruments asiatiques. Les sonorités évoquent tellement un autre univers qu'on se sent directement transporté dans l'imaginaire des films sur l'ancienne Indochine.
C'est pour les enfants que c'est terrible. Heureusement qu'ils n'en ont pas.
Dernière séance en date beaucoup plus française, Un air de famille avec Hakara (mon chef) dans le rôle de Bacri.
Les acteurs étaient d'un niveau inégal (un bémol pour l'actrice jouant Jaoui), mais cette pièce est vraiment géniale et j'adore voir quelqu'un que je connais sur scène (n'est-ce pas Loulou ?). On avait préparé un banderole énorme "Hakara on t'aime" histoire de bien lui mettre l'affiche... Excellent résultat d'ailleurs !
lundi 16 juillet 2007
20070615 - Vientiane (Laos)
Et oui, j'ai un bon mois de retard dans mon blog, alors voila un update d'un petit week end de 3 jours que j'ai fait à Vientiane au Laos. J'ai décidé de partir un peu au dernier moment, c'est assez marrant de prendre son billet d'avion le matin pour un départ quelques heures après !
Mais c'était une des rares occasions que j'avais d'aller voir Mout qui est la bas pour 2 ans en VIE. Pour ceux qui ne voient pas de qui il s'agit ou pour ceux qui ne l'ont pas vu depuis longtemps, le voila devant le Mékong (assez bas en cette période de l'année) avec la Thaïlande de l'autre côté de la rive.
Où est la maison de mon ami ?
Je découvre la vie d'expat au Laos. Vous allez me dire que je vis ça tous les jours à PP, mais pas vraiment, je traine avec des gens d'ONG qui n'ont pas les mêmes moyens que des gens qui travaillent dans des companies privés. On va de maison en maison chez des amis de Mout, d'une boite à l'autre, etc... Bien n'importe quoi mais bien marrant ! La maison du boss de Mout est par exemple hallucinante : toute en bois, immense avec un jardin savamment éclairé, au bord du Mékong... Vraiment une barraque de rêve, j'ai trop envie d'avoir la même ! La maison de Mout n'est pas mal non plus, très charmante, un mélange de bois et de pierres :
Allez pour Arnaud, voila la moto :
Vientiane la bourgade de campagne
C'est fou comme j'ai eu cette impression. Le centre est tout petit, il n'y a pas un bruit, pas de circulation, les routes près du Mékong sont toutes en terre battue et une voiture passe à peine en largueur... Très reposant par rapport à PP, on a du mal à imaginer que ce soit une capitale.
Ce qui m'a le plus frappé avec ce côté tranquille, c'est le nombre de Wat, il y en a un tous les patés de maison c'est impressionant. Je les ai trouvé plus jolis qu'à PP, et dans le silence c'est très agréable à visiter.
Voila le That Dam sous lequel sommeille un dragon à 7 têtes qui a protégé les habitants pendant la guerre contre le Siam...
Le Patuxai, l'arc de trimphe local, avec une place très agréable où les Laotiens viennent flâner en fin de journée.
Et le Pha That Luang, l'emblême de la ville symbolisant la religion Bouddhiste et la souveraineté Laotienne. Assez brut comme monument (on dirait un missile sortant de terre), mais les reflets dorés au coucher du soleil étaient magnifiques.
Et pour finir cette série, 2 touristes pris en photo par un Laotien qui ne sait pas cadrer...
(Galileo) Galileo (Galileo) Galileo
Après cette journée bien chargée, rien de tel qu'une soirée au Lao Lao, l'alcool local (buvable, ce qui est déjà fabuleux pour un alcool de riz...), suivi de Whisky dans un Karaoké.
Je fais une parenthèse dans ce récit pour parler vite des karaokés dans cette région du monde : il ne s'agit pas tellement de chanter (je dirais même que c'est purement secondaire pour les Khmers ou les Laotiens), mais plutôt de boire et de rencontrer des "filles". Remarquez les guillemets... Je m'explique : en arrivant, un groupe de mecs va se voir proposer plusieurs filles, et les sélectionnées iront dans une salle privée avec ce groupe pour "chanter" et plus si... non, pas affinités... Allez, un petit effort... C'est ça : argent. Bref, vous avez compris le principe. Un peu glauque mais c'est pourtant un de leurs passe-temps favoris.
Revenons en à nos moutons... On était un groupe mixte, donc on juste vu ces filles dévisager à travers le hublot de la salle une bande de dégénérés hurlant dans le micro jusqu'à la fermeture du karaoké. It's my life de Bon Jovi (excellent en karaoké cette chanson) m'a bien usé la voix, Mout a fait son show sur Baby one more time, et on a fini en duo sur Bohemian Rhapsody. Pas sûr que le monde de la chanson soit fait pour nous...
Mais c'était une des rares occasions que j'avais d'aller voir Mout qui est la bas pour 2 ans en VIE. Pour ceux qui ne voient pas de qui il s'agit ou pour ceux qui ne l'ont pas vu depuis longtemps, le voila devant le Mékong (assez bas en cette période de l'année) avec la Thaïlande de l'autre côté de la rive.
Où est la maison de mon ami ?
Je découvre la vie d'expat au Laos. Vous allez me dire que je vis ça tous les jours à PP, mais pas vraiment, je traine avec des gens d'ONG qui n'ont pas les mêmes moyens que des gens qui travaillent dans des companies privés. On va de maison en maison chez des amis de Mout, d'une boite à l'autre, etc... Bien n'importe quoi mais bien marrant ! La maison du boss de Mout est par exemple hallucinante : toute en bois, immense avec un jardin savamment éclairé, au bord du Mékong... Vraiment une barraque de rêve, j'ai trop envie d'avoir la même ! La maison de Mout n'est pas mal non plus, très charmante, un mélange de bois et de pierres :
Allez pour Arnaud, voila la moto :
Vientiane la bourgade de campagne
C'est fou comme j'ai eu cette impression. Le centre est tout petit, il n'y a pas un bruit, pas de circulation, les routes près du Mékong sont toutes en terre battue et une voiture passe à peine en largueur... Très reposant par rapport à PP, on a du mal à imaginer que ce soit une capitale.
Ce qui m'a le plus frappé avec ce côté tranquille, c'est le nombre de Wat, il y en a un tous les patés de maison c'est impressionant. Je les ai trouvé plus jolis qu'à PP, et dans le silence c'est très agréable à visiter.
Voila le That Dam sous lequel sommeille un dragon à 7 têtes qui a protégé les habitants pendant la guerre contre le Siam...
Le Patuxai, l'arc de trimphe local, avec une place très agréable où les Laotiens viennent flâner en fin de journée.
Et le Pha That Luang, l'emblême de la ville symbolisant la religion Bouddhiste et la souveraineté Laotienne. Assez brut comme monument (on dirait un missile sortant de terre), mais les reflets dorés au coucher du soleil étaient magnifiques.
Et pour finir cette série, 2 touristes pris en photo par un Laotien qui ne sait pas cadrer...
(Galileo) Galileo (Galileo) Galileo
Après cette journée bien chargée, rien de tel qu'une soirée au Lao Lao, l'alcool local (buvable, ce qui est déjà fabuleux pour un alcool de riz...), suivi de Whisky dans un Karaoké.
Je fais une parenthèse dans ce récit pour parler vite des karaokés dans cette région du monde : il ne s'agit pas tellement de chanter (je dirais même que c'est purement secondaire pour les Khmers ou les Laotiens), mais plutôt de boire et de rencontrer des "filles". Remarquez les guillemets... Je m'explique : en arrivant, un groupe de mecs va se voir proposer plusieurs filles, et les sélectionnées iront dans une salle privée avec ce groupe pour "chanter" et plus si... non, pas affinités... Allez, un petit effort... C'est ça : argent. Bref, vous avez compris le principe. Un peu glauque mais c'est pourtant un de leurs passe-temps favoris.
Revenons en à nos moutons... On était un groupe mixte, donc on juste vu ces filles dévisager à travers le hublot de la salle une bande de dégénérés hurlant dans le micro jusqu'à la fermeture du karaoké. It's my life de Bon Jovi (excellent en karaoké cette chanson) m'a bien usé la voix, Mout a fait son show sur Baby one more time, et on a fini en duo sur Bohemian Rhapsody. Pas sûr que le monde de la chanson soit fait pour nous...
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