mardi 24 juillet 2007

20070620 - Sovanna Phum

Sovanna Phum est une association qui a pour but de faire renaître et de préserver les arts vivants de la culture cambodgienne (théâtre d’ombres, danse classique, danse folklorique, théâtre, cirque…) et de les promouvoir auprès d'un public cambodgien et étranger.

Et la le singe, il met le chocolat dans le papier d'alu
J'y suis allé une première fois en avril pour voir un spectacle de théâtre masqué du Reamker.

Attention je fais une parenthèse culture khmère, si vous n'êtes pas intéressé, allez chercher une bière belge ou un carré de chocolat pendant ce temps la, je reviens de suite :

Le Reamker est l’adaptation khmère du Ramayana indien dont on retrouve des illustrations gravées sur les pierres de temples cambodgiens datant du 10ème siècle. Les textes littéraires du Reamker datent eux des 16ème et 17ème siècles.

L'histoire est centrée sur Preah Ream, un prince exilé dans la forêt durant quatorze années. Son épouse Neang Seda est enlevé par le géant malfaisant Krong Reap. Preah Ream se lance à leur poursuite pour tenter de libérer Neang Seda. Après de nombreuses aventures et avec l'aide de l'armée des singes guidée par Hanuman, le prince vainc le géant et sauve sa femme.


Tout un programme comme vous le voyez... C'est vraiment beau, très travaillé, les musiciens qui accompagnent jouent une musique parfaitement dans le ton de la pièce, et ça dure une heure donc on n'a pas le temps de s'ennuyer (oui parce qu'il faut être honnête hein, le même type de pièce en mode péplum de 3h30 je le sens quand même assez mal...).


J'ai particulièrement adoré les enfants qui jouent les singes (en bas à gauche dans la photo ci dessous), ils ont des mimiques géniales !


Carried away by a moonlight shadow...
Rebelote un mois plus tard, mais cette fois-ci pour un spectacle plus varié, avec un peu de cirque, un peu de danse, et une majorité de théâtre d'ombre.


De grands motifs représentant des animaux, principalement des singes, sont dessinés sur de grands pans de cuir. Les acteurs promènent ensuite ces motifs devant ou derrière un rideau éclairé, tout ça accompagné d'un orchestre encore plus complet que lors de la 1ère séance.


Si j'avais un peu plus de temps j'apprendrais bien à jouer un de ces instruments asiatiques. Les sonorités évoquent tellement un autre univers qu'on se sent directement transporté dans l'imaginaire des films sur l'ancienne Indochine.

C'est pour les enfants que c'est terrible. Heureusement qu'ils n'en ont pas.
Dernière séance en date beaucoup plus française, Un air de famille avec Hakara (mon chef) dans le rôle de Bacri.


Les acteurs étaient d'un niveau inégal (un bémol pour l'actrice jouant Jaoui), mais cette pièce est vraiment géniale et j'adore voir quelqu'un que je connais sur scène (n'est-ce pas Loulou ?). On avait préparé un banderole énorme "Hakara on t'aime" histoire de bien lui mettre l'affiche... Excellent résultat d'ailleurs !

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