Le Cambodge n'est pas encore la Thaïlande question coins paradisiques et plages, mais il y quand même quelques sites qui valent le détour.
On est donc allé passer un week end dans le Sud du Cambodge, à 3 heures de route en taxi collectif. A noter qu'on tient à 8 dans un taxi cambodgien : 4 à l'arrière (jusque la c'est du classique vous allez me dire), et 4 à l'avant (dont une personne à gauche du chauffeur, et une avec un coussin sur le frein à main !). Prix imbattable, rapidité assurée, mais pas que du bonheur niveau confort ! D'un autre côté, c'est ça ou le mini bus à "2 étages". La photo parle d'elle même, j'adore !
Club med à Kampot
Arrivée à Kampot dans un lieu qui semble appartenir à un autre pays. Des bungalows, des paillotes près de la rivière, des palmiers immenses, des chemins pavés pour passer d'un lieu à un autre, une grande maison dont la terrasse fait office de bar... Il s'agit des manguiers, une guest house qui ressemble à un Club Med. L'adresse n'est dans aucun guide, mais il faut réserver près d'un mois à l'avance tellement le lieu est prisé par les expats de PP venant passer un week end ici...
Journée détente à base de sport (ping pong, canoë, badminton), de baignade dans la rivière, et de bouffes exceptionnelles (je salive encore rien qu'en pensant au poisson grillé qu'on a eu le midi). Avec le massif du Bokor en toile de fond, voila la vue de notre paillotte pendant la journée...
... et au coucher du soleil.
Grosse journée blaguounette aussi : entre pousser les gens dans la rivière (oui ça m'amuse toujours autant !), et les jeux de mots vaseux genre "Kampot de pomme" ou "t'es pas Kep de sauter du plongeoir", je pense qu'une carrière de clown me tent les bras...
Hors des sentiers battus
Pour cette deuxième journée, on décide de louer des motos pour découvrir la région et faire le trajet jusqu'à Kep (une trentaine de kilomètres). Le patron des manguiers nous conseille d'aller rendre visite à un de ses amis qui vit dans des marais salants.
Très bon tuyau : un peu difficile à trouver (on avait juste un plan sommaire dessiné à la main), mais ça valait le coup, le gars était adorable.
En plus de nous montrer son lieu de travail et de vie dans ces marais, il nous a emmené avec son bateau au delà de la mangrove pour finalement aboutir dans la mer où des Khmers pêchaient des coques. Une fois leur surprise de nous voir la passée, ils nous ont appris à pêcher : très simple, il suffit de mettre les pieds dans le sable au fond, sentir quelque chose de dur, et le ramener à la surface. Tout benef pour eux, on remplissait leur paniers !
Vous aurez peut être remarqué que notre bonhomme a une prothèse à la jambe gauche. Un grand classique au Cambodge, il a marché sur une mine anti personnelle. A vrai dire, on en a même appris plus sur lui après coup : il s'agit d'un ancien Khmer Rouge. Ca fait bizarre d'apprendre ça quand on connait les massacres qu'ils ont commis. Mais bon, il était porteur de munition et n'avait que 12 ans... A cet âge la je pense qu'on suit plus les idées de ses parents qu'autre chose.
Vamos a la playa
Reprise de notre route vers Kep et les plages. On décide d'aller directement sur l'île du lapin à 20 minutes de bateau parce que c'est la bas que les plages sont les plus belles. Trajet court mais mouvementé vu à cause du vent et des vagues. Avant même d'avoir plongé dans la mer on était déjà trempé...
Pause quizz : quel est l'animal le plus répandu sur l'île du lapin ?
A- Le lapin
B- Le dindon
C- J'en sais rien
D- La réponse D
Réponse après ces quelques bandes annonces publicitaires pour les plages cambodgiennes, leurs cocotiers, leur sable blanc et leur eau transparente...
Et la réponse exacte est la C, j'en sais rien !! Et oui, il y avait un piège, le nom lapin vient de la forme de l'île.
Petit dédicace au dindon, animal que j'adore tellement il a tout de ridicule : le nom, la tête et le gloussement !
Je termine ce post en présentant notre petite équipe (ça répondra à un commentaire précédent de Maureen). Voila un peu les gens avec qui je bouge ici; que des personnes qui sont la pour au moins 6 mois et qui sont dans différentes ONG : EDM (Enfants du Mékong), Bophana (centre de resources audiovisuelles du Cambodge) et le CIST que vous connaissez.
dimanche 24 juin 2007
jeudi 21 juin 2007
20070604 - Go on, be a tiger
Je respecte ce slogan accenturien jusqu'au bout puisque je suis allé faire un golf ce midi ! Et oui, il y a un practice tout près donc on est allé y faire un tour. Agnès et Jul, vous n'avez qu'à bien vous tenir !!
Me voici avant mon swing dévastateur. Bon ok, Tiger Woods a encore quelques beaux jours devant lui avant que je ne le rejoigne...
J'attends les séances bowling et karting que l'on prévoie de faire, j'accroche plus que le golf. C'est marrant au début, mais sur un practice on se lasse vite. J'apprécierai peut être plus quand je serais vieux.
Me voici avant mon swing dévastateur. Bon ok, Tiger Woods a encore quelques beaux jours devant lui avant que je ne le rejoigne...
J'attends les séances bowling et karting que l'on prévoie de faire, j'accroche plus que le golf. C'est marrant au début, mais sur un practice on se lasse vite. J'apprécierai peut être plus quand je serais vieux.
mardi 19 juin 2007
20070603 - Mr Mégot
De nouvelles responsabilités dans le boulot : je suis maintenant coordinateur sportif pour les 2 heures de sport du mercredi après midi !! Et oui, l'ancien prof de sport a été viré parce qu'il était alcoolique (véridique !). Un vrai Mr Mégot comme dans le Petit Spirou.
Du coup j'organise les entrainements, je les fais courir, s'étirer, et je participe avec eux au différents sports qu'ils ont la possibilité de faire (aérobic, badminton, basket, foot ou volley) au stade olympique de PP. C'est excellent pour apprendre à connaître les élèves.
Alors j'arrête tout de suite votre imagination débordante :
- le stade olympique n'a d'olympique que le nom, et nous n'avons la possibilité que de jouer autour, pas dans le stade lui même.
- les installations sont plus que sommaires : un terrain en terre battue sans cage pour le foot, et pas de filet pour le badminton par exemple. On est pas dans les normes occidentales, avec un parc comme le carré Saint Jean à Saint Cloud.
- les élèves sont assez mauvais en sport. Et c'est un euphémisme... A part quelques uns qui s'en sortent en foot, c'est léger. Impossible de jouer "pour de vrai" au volley, basket ou badminton.
Précision utile : je ne m'occupe pas de l'aérobic, vraiment très populaire ici. C'est marrant de voir des centaines de cambodgiens sauter en rythme et bouger sur de la musique dance khmère.
Du coup j'organise les entrainements, je les fais courir, s'étirer, et je participe avec eux au différents sports qu'ils ont la possibilité de faire (aérobic, badminton, basket, foot ou volley) au stade olympique de PP. C'est excellent pour apprendre à connaître les élèves.
Alors j'arrête tout de suite votre imagination débordante :
- le stade olympique n'a d'olympique que le nom, et nous n'avons la possibilité que de jouer autour, pas dans le stade lui même.
- les installations sont plus que sommaires : un terrain en terre battue sans cage pour le foot, et pas de filet pour le badminton par exemple. On est pas dans les normes occidentales, avec un parc comme le carré Saint Jean à Saint Cloud.
- les élèves sont assez mauvais en sport. Et c'est un euphémisme... A part quelques uns qui s'en sortent en foot, c'est léger. Impossible de jouer "pour de vrai" au volley, basket ou badminton.
Précision utile : je ne m'occupe pas de l'aérobic, vraiment très populaire ici. C'est marrant de voir des centaines de cambodgiens sauter en rythme et bouger sur de la musique dance khmère.
lundi 18 juin 2007
20070602 - Wat ??
Grande blague qui marche à chaque fois avec les Cambodgiens, mélanger les mots "What " et "Wat" (temple bouddhiste). On est d'accord, en France ça ne passerait même pas dans un nanard avec Jean Lefèbre, mais ici c'est succès garanti.
J'attaque (enfin) quelques visites dans Phnom Penh en me promenant, vous l'aurez deviné, dans différents Wat. Les wat sont au bouddhisme ce que ce sont les églises au catholicisme; c'est un lieu de recueillement, un lieu où les croyants viennent faire des offrandes à Bouddha.
Les photos rendent difficilement compte des riches ornements, des couleurs dorés sur lesquels le soleil se reflètent, de la splendeur de ces temples et pagodes. Voici par exemple le Wat Moha Montrei :
Je ne pensais pas pouvoir entrer dans ce temple qui était fermé, mais j'ai rencontré 2 bonzes (l'équivalent des moines) qui vivent juste à côté et qui aident des enfants qui n'ont pas les moyens d'aller à l'école. Trop sympas ! Après leur avoir présenté ce que je faisais au Cambodge, ils m'ont proposé de m'ouvrir et même de me servir de guide. Voila les 2 loustiks, qui risquent de ne pas rester bonzes bien longtemps.
En effet, les gens peuvent ici être moine pour une durée limitée, souvent pour faire une retraite de quelques mois ou années. Petite scène de cette journée, mode théâtre on.
Olivier, interrogatif : "Vous allez rester moines toute votre vie ?".
Bonze de droite sur la photo, rieur : "Oh non non non, je veux rencontrer des femmes moi !".
...
Je me demande si je ne vais pas le recroiser dans quelques mois dans un bar...
Les murs intérieurs sont décorés de fresques immenses représentant les différentes étapes de la vie de Bouddha. Il faut avouer que mes connaissances théologiques sont assez faibles en dehors de la religion catholique, c'était donc génial d'avoir ces 2 "guides".
Même s'il ne compte pas dédier sa vie à la religion, le bonze de droite (le bavard des 2) est très croyant et étudie depuis 13 ans cette religion. Il m'explique les représentations, je lui demande sa vision sur les valeurs bouddistes, sur le développement de cette religion dans le pays, etc... C'est génial de pouvoir rencontrer et discuter avec des gens comme ça, j'ai passé presque 1h30 avec eux.
L'autel est assez similaire dans les différents temples : des effigies de Bouddha, souvent assises en tailleur en train de méditer, des offrandes à leurs pieds (fruits, riz...), et des cercles avec les différentes couleurs du bouddhisme placés derrière leurs têtes.
A quoi dervent ces cercles ? C'est la que tout le kitch bouddhisme arrive. Lors des cérémonies, ces cercles se branchent et éclairent un peu à la manière d'une guirlande de Noël, tout en tournant. C'est vraiment impressionnant à voir, ça fait très fête forraine au niveau déco. Vous comprendrez que je n'ai pas pris de photos, par respect de leur traditions.
Voila d'ailleurs le Wat Ounalom, le plus grand de PP, dans lequel j'ai vu la cérémonie. Quelques photos de l'extérieur donc :
Et pour finir ma balade, j'arrive au Wat Phnom qui domine la ville de PP à... 27 mètres de hauteur.
Très connu et impossible à rater vu l'immense rond point qui l'entoure, je m'attendais à un très beau temple. Raté, une fois la haut, le wat est assez petit et n'a rien de bien extraordinaire malgré une belle entrée et de belles gravures sur les murs extérieurs.
Ce qui est marquant la bas, ce sont les singes qui sont partout !! C'est fou, on est en plein centre de PP, et des dizaines de singe se promènent d'arbres en arbres, et attendent que quelques personnes leur donnent des fruits.
A vrai dire les wat de PP sont un peu décevants par rapport à ceux de Bangkok qui sont immenses et très impressionants, ou même ceux de Vientiane, plus brillants et mieux décorés. La raison ? Tous les temples ont été ravagés voir détruits pendant le régime des Khmers rouges (j'y reviendrai dans un futur post)... Il ne subsite donc plus grand chose des anciens wat, tout a dû être reconstruit.
Fin de soirée en squat chez moi. Pâte carbo, terrine de canard préparé par un français du coin et vin chilien (excellent) sont venus agrémenter nos discussions à refaire le monde...
J'attaque (enfin) quelques visites dans Phnom Penh en me promenant, vous l'aurez deviné, dans différents Wat. Les wat sont au bouddhisme ce que ce sont les églises au catholicisme; c'est un lieu de recueillement, un lieu où les croyants viennent faire des offrandes à Bouddha.
Les photos rendent difficilement compte des riches ornements, des couleurs dorés sur lesquels le soleil se reflètent, de la splendeur de ces temples et pagodes. Voici par exemple le Wat Moha Montrei :
Je ne pensais pas pouvoir entrer dans ce temple qui était fermé, mais j'ai rencontré 2 bonzes (l'équivalent des moines) qui vivent juste à côté et qui aident des enfants qui n'ont pas les moyens d'aller à l'école. Trop sympas ! Après leur avoir présenté ce que je faisais au Cambodge, ils m'ont proposé de m'ouvrir et même de me servir de guide. Voila les 2 loustiks, qui risquent de ne pas rester bonzes bien longtemps.
En effet, les gens peuvent ici être moine pour une durée limitée, souvent pour faire une retraite de quelques mois ou années. Petite scène de cette journée, mode théâtre on.
Olivier, interrogatif : "Vous allez rester moines toute votre vie ?".
Bonze de droite sur la photo, rieur : "Oh non non non, je veux rencontrer des femmes moi !".
...
Je me demande si je ne vais pas le recroiser dans quelques mois dans un bar...
Les murs intérieurs sont décorés de fresques immenses représentant les différentes étapes de la vie de Bouddha. Il faut avouer que mes connaissances théologiques sont assez faibles en dehors de la religion catholique, c'était donc génial d'avoir ces 2 "guides".
Même s'il ne compte pas dédier sa vie à la religion, le bonze de droite (le bavard des 2) est très croyant et étudie depuis 13 ans cette religion. Il m'explique les représentations, je lui demande sa vision sur les valeurs bouddistes, sur le développement de cette religion dans le pays, etc... C'est génial de pouvoir rencontrer et discuter avec des gens comme ça, j'ai passé presque 1h30 avec eux.
L'autel est assez similaire dans les différents temples : des effigies de Bouddha, souvent assises en tailleur en train de méditer, des offrandes à leurs pieds (fruits, riz...), et des cercles avec les différentes couleurs du bouddhisme placés derrière leurs têtes.
A quoi dervent ces cercles ? C'est la que tout le kitch bouddhisme arrive. Lors des cérémonies, ces cercles se branchent et éclairent un peu à la manière d'une guirlande de Noël, tout en tournant. C'est vraiment impressionnant à voir, ça fait très fête forraine au niveau déco. Vous comprendrez que je n'ai pas pris de photos, par respect de leur traditions.
Voila d'ailleurs le Wat Ounalom, le plus grand de PP, dans lequel j'ai vu la cérémonie. Quelques photos de l'extérieur donc :
Et pour finir ma balade, j'arrive au Wat Phnom qui domine la ville de PP à... 27 mètres de hauteur.
Très connu et impossible à rater vu l'immense rond point qui l'entoure, je m'attendais à un très beau temple. Raté, une fois la haut, le wat est assez petit et n'a rien de bien extraordinaire malgré une belle entrée et de belles gravures sur les murs extérieurs.
Ce qui est marquant la bas, ce sont les singes qui sont partout !! C'est fou, on est en plein centre de PP, et des dizaines de singe se promènent d'arbres en arbres, et attendent que quelques personnes leur donnent des fruits.
A vrai dire les wat de PP sont un peu décevants par rapport à ceux de Bangkok qui sont immenses et très impressionants, ou même ceux de Vientiane, plus brillants et mieux décorés. La raison ? Tous les temples ont été ravagés voir détruits pendant le régime des Khmers rouges (j'y reviendrai dans un futur post)... Il ne subsite donc plus grand chose des anciens wat, tout a dû être reconstruit.
Fin de soirée en squat chez moi. Pâte carbo, terrine de canard préparé par un français du coin et vin chilien (excellent) sont venus agrémenter nos discussions à refaire le monde...
vendredi 1 juin 2007
20070527 - L'île de la soie
Phnom Penh étant une ville poussièreuse, avec assez peu d'espaces verts, j'essaie de sortir le week end de cet univers et de profiter d'un peu de verdure.
L'île de la soie est située à moins d'une dizaine de kilomètres de PP (Phnom Penh), et est, comme son nom l'indique, une île (whaouh, on avait pas deviné) sur laquelle il y a beaucoup de producteurs de coton. Non, c'est pas vrai. Ils font évidemment de la soie, mais je sentais que l'audience se déconcentrait...
Accompagné de mon fidèle destrier, nous partons à 5 pour prendre un bateau qui nous y conduira.
Et la c'est parti pour la traversée de l'île à moto, à travers des chemins terreux, à l'ombre des cocotiers et des palmiers.
Quelques scènes de vie de cette île où tout n'est que souk et beauté; pauvreté, calme et volupté (oui il a fallu adapter un peu et du coup j'ai cassé l'alexandrin...).
Vraiment génial, les seuls bruits que l'on entendait étaient les enfants sur notre chemin qui criait "Hello !" en nous saluant de la main. On se serait cru dans la campagne profonde alors que PP n'est qu'à 2 pas.
Quelques pauses pour prendre des photos des métiers à tisser omniprésents dans tous les villages que nous traversons...
... et quelques poses pour se la raconter un peu.
Enfin arrivés de l'autre côté de l'île, nous pouvons profiter des paillotes pour s'allonger, manger des mangues, flâner. Il y a un semblant de plage qui donne sur le Mékong dans lequel on peut se baigner, l'île étant en amont de PP (en aval, c'est open maladies vu la pollution...).
Et le retour me direz vous ? Et bien sous l'eau. Mais sous l'eau en mode Tahiti douche, avec la pluie qui fouette les yeux et qui innonde les rues. La quantité est tellement importante que tout ne peut pas être absorbé immédiatement. Du coup il y a 60 ou 70 cm d'eau dans certaines rues...
Autant vous dire que ma moto a très moyennement apprécié. Moi je me suis bien marré, j'avais l'impression de conduire dans une piscine !! L'histoire se termine comme souvent ici par un petit massage histoire de rentrer chez soi en pleine forme.
L'île de la soie est située à moins d'une dizaine de kilomètres de PP (Phnom Penh), et est, comme son nom l'indique, une île (whaouh, on avait pas deviné) sur laquelle il y a beaucoup de producteurs de coton. Non, c'est pas vrai. Ils font évidemment de la soie, mais je sentais que l'audience se déconcentrait...
Accompagné de mon fidèle destrier, nous partons à 5 pour prendre un bateau qui nous y conduira.
Et la c'est parti pour la traversée de l'île à moto, à travers des chemins terreux, à l'ombre des cocotiers et des palmiers.
Quelques scènes de vie de cette île où tout n'est que souk et beauté; pauvreté, calme et volupté (oui il a fallu adapter un peu et du coup j'ai cassé l'alexandrin...).
Vraiment génial, les seuls bruits que l'on entendait étaient les enfants sur notre chemin qui criait "Hello !" en nous saluant de la main. On se serait cru dans la campagne profonde alors que PP n'est qu'à 2 pas.
Quelques pauses pour prendre des photos des métiers à tisser omniprésents dans tous les villages que nous traversons...
... et quelques poses pour se la raconter un peu.
Enfin arrivés de l'autre côté de l'île, nous pouvons profiter des paillotes pour s'allonger, manger des mangues, flâner. Il y a un semblant de plage qui donne sur le Mékong dans lequel on peut se baigner, l'île étant en amont de PP (en aval, c'est open maladies vu la pollution...).
Et le retour me direz vous ? Et bien sous l'eau. Mais sous l'eau en mode Tahiti douche, avec la pluie qui fouette les yeux et qui innonde les rues. La quantité est tellement importante que tout ne peut pas être absorbé immédiatement. Du coup il y a 60 ou 70 cm d'eau dans certaines rues...
Autant vous dire que ma moto a très moyennement apprécié. Moi je me suis bien marré, j'avais l'impression de conduire dans une piscine !! L'histoire se termine comme souvent ici par un petit massage histoire de rentrer chez soi en pleine forme.
20070523 - Salade de fruits, jolie jolie, jolie
Vous imaginez bien que vu le climat chaud et humide du pays, les fruits sont excellents et certains quasiment introuvable en France.
Les Cambodgiens mangent certains fruits pas mûrs, durs, et encore acides (je pense surtout aux mangues et aux goyaves). Ils les trempent dans un mélange de sel et piment avant de les croquer. C'est pas pire comme diraient les Canadiens, mais ça vaut pas une bonne mangue jaune et mure...
Je vous passe les bananes, les pastèques, les litchis, les ananas, les mangues (divines en ce moment, c'est la pleine saison) et autres fruits que vous connaissez.
En voici quelques uns qui sortent un peu plus de l'ordinaire français :
Les mangoustans sont probablement les meilleurs. Des petits quartiers de chair blanche avec un gôut très sucré. Vraiment excellent, essayez d'en trouver en France, ça vaut le coup.
Les rambutans ont une texture, une couleur et un goût qui se rapproche du litchi, mais en moins acidulé. Comme j'apprends le français à quelques Khmers (et inversement d'ailleurs), il est possible que vous tombiez sur des Cambodgiens qui vous traduisent le nom de ce fruit par "couilles de singe". Pas d'inquiétude, c'est ma faute...
Le longane que je mange assez rarement, le goût étant très acide.
Le fruit du dragon, qui était omnisprésent à Hong Kong (moins ici, mais de toutes façons les mangues ou les rambutans sont meilleurs !!), s'apparente au kiwi avec une chair un peu plus sèche.
Le jacque (dont on voit des arbres vraiment partout) est énorme. J'en ai du coup gouté qu'une seule fois parce qu'il faut s'y mettre à plusieurs... Des morceaux de fuits jaunes, assez secs, pas mauvais, même si le goût n'est pas très puissant.
Et je finirais par le célèbre durian... Il y en a vraiment partout sur les étalages ici. Je n'en avais gouté qu'une fois avant et c'était en France pour l'anniversaire de Lol_o. Lipton avait ramené ce que je pensais être un camembert ayant passé le mois de juillet au soleil, tout en ayant mariné avec du jus de chaussettes de marathonien... Et non, c'était un fruit. J'avais souvenir que malgré la puanteur, la chair n'était pas mauvaise. J'ai regoûté hier : l'odeur était moins désagréable, mais le fruit avait malheureusement le goût de son odeur, c'est-à-dire pas terrible du tout...
Les Cambodgiens mangent certains fruits pas mûrs, durs, et encore acides (je pense surtout aux mangues et aux goyaves). Ils les trempent dans un mélange de sel et piment avant de les croquer. C'est pas pire comme diraient les Canadiens, mais ça vaut pas une bonne mangue jaune et mure...
Je vous passe les bananes, les pastèques, les litchis, les ananas, les mangues (divines en ce moment, c'est la pleine saison) et autres fruits que vous connaissez.
En voici quelques uns qui sortent un peu plus de l'ordinaire français :
Les mangoustans sont probablement les meilleurs. Des petits quartiers de chair blanche avec un gôut très sucré. Vraiment excellent, essayez d'en trouver en France, ça vaut le coup.
Les rambutans ont une texture, une couleur et un goût qui se rapproche du litchi, mais en moins acidulé. Comme j'apprends le français à quelques Khmers (et inversement d'ailleurs), il est possible que vous tombiez sur des Cambodgiens qui vous traduisent le nom de ce fruit par "couilles de singe". Pas d'inquiétude, c'est ma faute...
Le longane que je mange assez rarement, le goût étant très acide.
Le fruit du dragon, qui était omnisprésent à Hong Kong (moins ici, mais de toutes façons les mangues ou les rambutans sont meilleurs !!), s'apparente au kiwi avec une chair un peu plus sèche.
Le jacque (dont on voit des arbres vraiment partout) est énorme. J'en ai du coup gouté qu'une seule fois parce qu'il faut s'y mettre à plusieurs... Des morceaux de fuits jaunes, assez secs, pas mauvais, même si le goût n'est pas très puissant.
Et je finirais par le célèbre durian... Il y en a vraiment partout sur les étalages ici. Je n'en avais gouté qu'une fois avant et c'était en France pour l'anniversaire de Lol_o. Lipton avait ramené ce que je pensais être un camembert ayant passé le mois de juillet au soleil, tout en ayant mariné avec du jus de chaussettes de marathonien... Et non, c'était un fruit. J'avais souvenir que malgré la puanteur, la chair n'était pas mauvaise. J'ai regoûté hier : l'odeur était moins désagréable, mais le fruit avait malheureusement le goût de son odeur, c'est-à-dire pas terrible du tout...
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