dimanche 20 mai 2007

20070513 - Mondolkiri

Enfin un week end de 4 jours... Je décide de partir avec Charlotte (une volontaire qui est ici pour 1 mois après un VIE à Singapoure) dans le Mondolkiri, une province reculée de l'est du Cambodge.

L'Aveyron cambodgien
Et oui, ce coin est aussi perdu que l'Aveyron, et les paysages sont assez similaires : des collines, beaucoup de verdure, un calme apaissant, des petits villages isolés... Quelques palmiers dénotaient quand même pour que la comparaison soit complètement excate.


Les derniers 125 kilomètres de route en provenance de Phnom Penh se font sur des chemins en terre complètement à l'abandon. Comme la saison des pluies est en avance dans cette région, les chemins deviennent boueux et difficilement praticables : la liaison en bus a été fermé 2 jours après notre arrivée parce que le passage était devenu impossible. Bilan : 6 heures pour faire ces 125 km... Et encore, on a eu de la chance d'arriver vu le nombre de camions ou de bus coincés en travers sur le bord des routes. Mais ce n'est vraiment pas du temps de perdu contrairement à d'autres trajets : les paysages à travers la jungle puis dans les collines sont magnifiques.


Balade en jeep
Le 2ème jour, on est parti en balade avec une jeep de location partagée avec des voyageurs rencontrés la veille au soir (2 anglais, une irlandaise, une suisse et une allemande). Direction les cascades environnantes : Bousra et Sen Monorom. La 1ère impressionne par sa taille, la 2ème par les arbres immenses qui la borde. C'était assez agréable de se baigner dans l'eau un peu fraiche, jusqu'au moment où l'on a vu que plusieurs cambodgiens venaient décrasser leur moto légèrement en amont de la cascade...


La journée s'est terminée par un match de foot sur un vrai terrain contre des cambodgiens. Seul inconvénient : devinez ce qu'il se passe à chaque fin de journée en saison des pluies ? ... Corrrrrect !! Il pleut, et pas un petit crachin breton, c'est le déluge. Bon, il fait chaud donc c'est assez agréable au niveau température. Le véritable problème est venu du terrain qui n'absorbait pas l'eau : on a joué dans 20 cm d'eau à certains endroits. En tout cas le match était vraiment marrant avec des glissades, des passages rugby à se jeter dans la boue, et quelques beaux buts malgré tout.


Pas d'éléphant mais de la moto
On cherchait pour notre dernière journée à faire une balade à dos d'éléphant. Mais pas de chance malgré tous les tours qu'on a fait de village en village, impossible de trouver un éléphant. Vu que mes notions en Khmer sont encore assez sommaires, je ne comprenais pas ce qu'on nous racontait, mais j'ai quand même du mal à concevoir qu'ils ne trouvent plus leur éléphant : "Ah ben non, il a du se planquer derrière un arbre", ou "Je vous promets, il était la il y a 30 secondes". Bref, on a pas perdu notre temps, la balade en moto sur des petits chemins avec des ponts miteux pour traverser les rivières était vraiment sympa.


En s'éloignant de cette manière, on s'est retrouvé au milieu de la campagne, sur le sommet de collines ou rien d'autre que des arbres et de la verdure n'étaient visibles, pas même un champ cultivé. Au bout de quelques kilomètres, on tombait quand même sur un village isolé ou quelques maisons en bois et bambou sur piloti, avec des habitants qui nous dévisageaient un peu. On se sentait un peu comme Jean Baptiste Grenouille au plomb du Cantal, coupé de tout.

5 commentaires:

geronimo a dit…

Dommage pour l'éléphant!
Sous la pluie ça aurait vraiment été l'aventure:) Il faudra que je revienne à l'époque de la mousson...
Bon courage pour la suite!

Chloé a dit…

pfffffffff, comparé à ton blog, le miens a l'air de rien!!!! Profites bien, je t'écris un mail plus tard!!
besos

Unknown a dit…

Aaah, les allusions au Parfum...

Olivier G a dit…

Et oui, tellement bien ce bouquin...

Sala a dit…

Felicitation pour le blog, c'est bien fait.

Oui, j'ai une remarque pour les elephants, il vous dit qu'ils ont perdu ses animaux pour politesse, car les montagnards ne font pas travailler ses elephant tous les jours. Ils sont pas riches.Ces animaux sont membres de la famille, ils les gardent de pere en fils ou entre les freres et soeurs.